garnison / établissement européenne des États-Unis.  Attaqués à maintes reprises par des pirates, des indiens, le village et le fort de bois furent détruits par Francis Drake en 1586 mais reconstruits et à nouveau détruits en 1668 par le pirate John Davis.

La reine d’Espagne réalisa que Saint-Augustine était la clé maîtresse de la défense de la côte de la Floride et ordonna la construction d’un nouveau fort mais cette fois en pierre.  La construction du Castillo de San Marco débuta en 1672 pour se terminer 23 ans plus tard.  Le fort, certaines résidences et les portes de la ville sont construits avec de la coquina - pierre formée de sable et coquillages, soudés naturellement avec les années par la mer -. Cette pierre est tellement solide qu’elle résistait aux boulets de canons.  Après 7 ans de guerre, la Floride passa aux mains de l’Angleterre par le Traité de Paris en 1763.  La ville retourna aux mains de l’Espagne en 1783 et depuis 1821 aux mains des Américains.

 

Son magnifique quartier historique qu’est le Colonial Spanish Quarter ainsi que le Castillo de San Marco nous transportent dans un autre monde soit la vie sous l’empire espagnol des années 1740.

 

Ce matin, à notre arrivée dans la ville, nous remarquons un brouhaha inhabituel… Des chevaux, des autos décorées, mais le plus beau c’est le Père Noël qui arpente la rue et salut les enfants !!! (PHOTOS)  Hé oui, nous arrivons juste pour le début de la parade du père Noël.  Magnifique spectacle avec des fanfares, des chars décorés, des crèches vivantes de religions différentes, de superbes automobiles anciennes, même des coccinelles…, des chiens Terre-Neuve, certains même attelés et le plus spectaculaire c’est le Père Noël qui arrive sur le dessus d’un camion de pompiers en saluant les enfants !!!  C’est l’euphorie parmi la foule… (PHOTO)

 

En suivant la parade nous parcourons un bon bout de chemin vers le quartier historique.  Nous entrons par les portes de la ville de l’ancienne fortification.  (PHOTOS)  Dans les rues étroites et les maisons de chaumes du Colonial Spanish Quarter nous croisons des soldats, artisans, forgerons, jardiniers en tenue d’époque, qui vaquent à leurs occupations journalières.  Dans tout le quartier on se sent comme au 18e siècle sauf pour ce qui est des résidences transformées en restaurant et  boutiques qui abondent.

 

Nous retournons au VR pour le souper car ce soir il y a un spectacle spécial à 20h à la maison du gouverneur.  Chemin faisant, nous arrêtons devant le terrain du Castillo de San Marco où la foule y est rassemblée.  On y assiste à une démonstration de tir de mousquet et charge à la baïonnette avec des soldats espagnols, britanniques et  américains. (PHOTOS)  À l’extérieur des murs de la forteresse se dresse un campement de soldats avec leur famille.

 

Dans le quartier, les gens s’affairent à préparer la Great Illumination (procession aux flambeaux).  Cet événement commémore la prise de possession de Saint-Augustine par les Britanniques.  Ce spectacle auquel participe le gouverneur se reconduit depuis déjà 28 ans.

 

Puisque nous avons toujours certains problèmes de démarrage (obliger de saigner le système d’alimentation, air dans la ligne d’injection) avec le camion, nous nous installons dans le stationnement d’un garage Ford au cas où on ne pourrait le réparer demain dimanche.  Nous éviterions ainsi le remorquage.

 

Dimanche 7 décembre

 

Aussitôt levé, Yves se met à la tâche de réparer le VR.  Après avoir huilé l’entrée d’un câble du décanteur de diesel, câble qui ouvre une soupape pour le purger de l’eau qui s’y accumule, le moteur roule enfin à notre goût…  On se croise les doigts pour que l’huile fasse un joint permanent afin d’empêcher l’air d’entrer dans le système d’alimentation….

 

Nous traversons la rue visiter l’ancienne prison. (PHOTOS) Voici son histoire : Henry Flagler construit Le Ponce de Leon, un hôtel de très haute gamme mais, à ses côté se dressait une prison… Puisque Henry Flagler ne veut déguiser son environnement, il offre à la ville 10 000$ pour la construction d’une nouvelle prison en ajoutant une condition, que cette prison ne ressemble aucunement à un prison…