plus accessible au monde.

 

Ils nichent sur l’Île Bonaventure que pour se reproduire puis ils quittent en direction du Golfe du Mexique pour vivre en mer et ne pas toucher terre sauf pour une nouvelle nichée à l’Île Bonaventure.

 

L’Île Bonaventure est un sanctuaire d’oiseaux depuis 1919 et fut consacrée parc de conservation en 1971 principalement pour ses magnifiques oiseaux marins que sont les fous de bassan, les mouettes tridactyles, quelques couples de godes, et de marmettes qui ne s’y rendent que pour se reproduire. On y trouve aussi quelques rares oiseaux côtiers dont des guillemots. Quant aux goélands et aux cormorans à aigrettes, ils sont si nombreux et dispersés qu’il ne vaut pas la peine d’en parler.

 

Mardi 26 août

 

Le magasin général historique authentique de 1928 situé à l’Anse-à-Beaufils avec ses animateurs en costume d’époque nous fait revivre certaines facettes de la vie de nos pionniers.  En passant les portes du magasin, on entre dans un autre monde…

 

Puisque la pluie s’est mise de la partie, nous décidons de demeurer dans le stationnement de l’hôtel de ville de Percé et en profiter pour mettre à jour le texte de notre journal, vérifier notre budget et charger les photos de la caméra à l’ordinateur.  Les ordinateurs de la bibliothèque de Percé ne sont pas assez rapides pour que nous puissions faire parvenir tous les textes et photos que nous avons préparés, nous irons donc à un autre endroit dans quelques jours…

 

Jeudi 28 août

 

Ce matin, il fait très beau, nous profitons donc de la marée basse et descendons au bord de la mer pour marcher jusqu’au Rocher Percé. Nous n’irons pas jusqu’au trou puisqu’il est tombé plus de 100 tonnes de roches dans la nuit de samedi à dimanche et qu’il est devenu temporairement dangereux de s’y aventurer.

 

Le long de la route 132, en direction ouest à partir de Percé, nous remarquons que les villages ressemblent moins à ceux plus rustiques de la côte est, le long du fleuve.  Ici, la richesse semble être plus présente : maisons plus modernes, plus gros chalutiers, havres de pêche plus nombreux et imposants, nombreuses usines de traitement et de congélation de poissons et de fruits de mer…

 

Au centre d’information touristique de Grande-Rivière, nous arrêtons pour faire la vidange des eaux usées et le plein d’eau potable.  Quelques emplettes chez IGA et nous voilà repartis…

 

Nous visitons Chandler; la curiosité nous pousse à passer sur la route qui longe la gare et le chemin de fer Via Rail. Rendus au bout, nous traversons la voie ferrée et quelle surprise : une magnifique plage où nous installer pour la nuit !!!  Puisque nous désirons voir ce soir le film “ La grande séduction ” qui passe au cinéma Paradiso de Chandler, nous repartons en ville et nous nous installons dans le stationnement du cinéma pour quelques travaux à l’ordinateur et de la lecture...

 

Quel bon film… Le scénario se passe dans un petit village côtier de la basse Côte Nord, accessible seulement par caboteurs…

 

Vendredi 29 août

 

À la bibliothèque de l’Anse-aux-Gascons, qui est normalement fermée le jour, la préposée nous accommode, le temps qu’elle termine son travail.  Nous en profitons pour envoyer un message avec quelques photos au révérend qui nous a mariés ainsi qu’aux témoins.  Quelques photos sont aussi envoyées à la famille et aux amis. Le temps passe trop vite… la bibliothécaire s’active déjà à passer le balai… nous quittons sans avoir tout terminé.

 

Nous arrivons à Anse-McInnis.  Un VReur rencontré au site du phare de Sainte-Madeleine-de-la-Rivière-Madeleine nous a parlé de cet endroit comme emplacement idéal pour passer la nuit.  Située à quelques pas du golfe Saint-Laurent, cette anse, en plus d’être très tranquille, puisque la route MCInnis est en retrait de la 132, offre