Dans le secteur sud du parc, nous devons payer des frais d’entrée journaliers  de 5 $ par personne.  Nous nous dirigeons vers Anse-aux-Sauvages afin de stationner le VR, enfourcher nos vélos et monter vers le phare de Cap-Gaspé.

 

Montée assez difficile à pied comme en vélo.  Tout au long de celle-ci, nous avons le plaisir d’admirer ces  gigantesques mammifères marins que sont les rorquals communs.  Le phare est situé au plus haut point d’une falaise ce qui nous offre des paysages grandioses comblés par la présence des phoques, des mouettes, des goélands, des cormorans et même un cerf qui brave la falaise… (PHOTO) Nous y rencontrons des gens de partout, Ontario, Massachusetts et bien sûr du Québec…

 

À Anse-Blanchette  nous visitons une résidence d’une famille de pêcheur où on nous explique la vie d’une famille typique au début du siècle.  On y pêchait la morue et la faisait sécher afin de la vendre sur le marché européen en plus d’y pratiquer l’agriculture et l’élevage.

 

En direction de Saint-Majorique, nous apercevons à Cap-aux-Os une plage très fréquentée. Claudette prend quelques minutes pour s’y tremper les pieds malgré la froideur de l’eau.

 

Puisque nous avions déniché la veille un endroit super pour coucher, dans le parc près de l’église de Saint-Majorique, nous y retournons donc pour y souper et  passer la nuit.  Quelle surprise d’apprendre qu’il y a partie de balle ce soir et ce jusqu’à environ 10h30…  Nous décidons donc après le repas de nous installer dans le terrain de la caisse populaire, endroit beaucoup plus tranquille…

 

Mardi 19 août

 

Ce matin nous visitons le Musée de la Gaspésie. (PHOTO) Quelques photos des monuments à Jacques Cartier, bronzes réalisés par un des frères Bourgault.  On y présente “ Jacques Cartier, La découverte d’un nouveau monde 1534 ”, la plus grande exposition sur le voyage de Jacques Cartier. Il y a en plus une exposition portant sur la bataille navale du Saint-Laurent durant la seconde guerre mondiale qui nous apprend que les allemands avec leurs sous-marins ont navigué au Canada aussi profondément que Tadoussac, cette bataille est un fait historique méconnu de plusieurs et en plus, une exposition de photographies primées de la Gaspésie.

 

Nous sommes à la magnifique marina de Gaspé pour le dîner et un casse-croûte sert des frites maison que nous nous empressons de commander pour accompagner notre repas.  Puisque nous sommes si bien, nous décidons de demeurer sur place.  Yves s’informe si nous pouvons y passer la nuit.  Le gardien de la marina nous dit que celle-ci, sauf pour les plaisanciers, est interdite la nuit;  il nous propose d’aller s’installer dans le terrain vacant de Via rail voisin de la marina.  Nous déplaçons donc notre véhicule sur ce terrain mais le gardien nous suggère de se placer en arrière des bâtiments afin d’y être à l’écart et d’avoir une meilleure vue sur la baie tout en laissant le passage libre pour les véhicules qui y circulent bien que rarement. 

 

Les filles de Claudette ont envoyé un drôle de courriel daté de lundi lui demandant  de les appeler au plus tôt et portant pour titre “ un cadeau de mariage ”.  Claudette a donc essayé à maintes reprises de les appeler, mais pas de réponse, c’est alors qu’elle en a déduit que Caroline, sa fille, venait d’accoucher prématurément de son petit-fils.

 

Mercredi 20 août

 

Nous retournons nous installer à la marina. Claudette en profite pour y faire la lessive en attendant de recevoir des nouvelles de ses filles.

 

Nous rencontrons le révérend Dennis Drainville. Comme convenu, nous discutons des modalités de la cérémonie et remplissons des formulaires gouvernementaux.  La cérémonie aura lieu à 13 heures plutôt qu’à 14 heures.

Confirmation de ses doutes, d’autres courriels suivent et confirment, photos a l’appui, que William est déjà arrivé, 1 mois d’avance mais en bien bonne santé et que la mère se porte aussi bien.  Nous sommes toutefois dans l’impossibilité de récupérer les photos…  Nous essayons dans un café Internet, impossible!  et pocketmail ne nous le permet pas...  Claudette est pour une troisième fois grand-mère, elle est comblée.